yoga et grossesse gémellaire

le yoga pendant ma grossesse, la solution à mes p’tits maux?

Je ne sais pas pour vous mais cet effet de mode de la pratique du yoga m’avait envahi. Il y a trois ans, j’étais dans ma période « surf and yoga »… enfin surtout surf (…je débutais). Oui, j’ai commencé par le surf! Plus actif que le yoga, je me disais que c’était un vrai challenge avec des progrès visibles. Vous l’aurez compris, je n’avais toujours pas commencé le yoga. J’étais moins motivé du fait que ça bougeait moins…même si je savais les vertus que le yoga avait sur le corps. Je me disais toujours au fond de moi « il faut que j’essaye! » Et je me suis inscrite enfin à un cours de « surf and yoga » (quand on vit à Tahiti, c’est un minimum…). Et M. (ou Mme…) Covid est arrivé et le cours a été annulé….grrr. J’y étais presque! Bref, tout ça pour dire que la pratique du yoga était un projet depuis un long moment avant ma grossesse.

Mes p’tits maux de grossesse

Puis, il y a deux ans je suis tombée enceinte… fini le surf (je ne pourrais pas m’améliorer avant PLUSIEURS années)! Et oui! On va peut-être se rabattre sur le yoga, non? En fait, la réflexion a été plus longue que cela, et puis cela a fini par s’imposer à moi, comme ça (pschout!!).

Vers cinq mois de grossesse, mon ventre avait déjà atteint la taille du ventre d’une maman d’unique à sept ou huit mois de grossesse. La place se faisait de plus en plus rare dans mon ventre pour nos deux p’tits loups et notre P’tite Lo me faisait sérieusement pencher sur la droite. Son frère s’étalait un peu et elle se recroquevillait dans son coin. Cela a entraîné un déséquilibre de mon bassin et de mon dos. Je prenais alors immédiatement rendez-vous chez l’ostéopathe (je vous parle de l’ostéopathie pendant et après la grossesse, pour maman et pour bébés ICI).

C’était un super rendez-vous, l’ostéopathe spécialisée dans la prise en charge des femmes enceintes a été géniale. Elle m’a aussi bien conseillée pour la suite, pour faire face aux p’tits maux à venir. Et, en discutant, fatalité, je m’apercevais qu’elle connaissait très bien ma sage-femme, qui était aussi (accessoirement…) professeure de yoga. Non, ce n’est pas un hasard. J’ai choisi ma sage-femme pour mes cours de préparation a l’accouchement car elle était aussi professeure de yoga et elle donnait des cours de yoga pour femmes enceintes (yoga prénatal).

Ma solution à mes p’tits maux de grossesse: le yoga

Oui, j’avais préparé mon coup sans vraiment être sûre de pratiquer le yoga pendant ma grossesse. Mais là, après cette séance d’ostéopathie, je me rendais à l’évidence. J’en avais besoin. Avec mon mal de dos naissant et mon déséquilibre, j’avais besoin de m’assouplir, de m’étirer et de faire de la place à nos deux p’tits loups aussi. Bref, mon corps le réclamait!

Je n’étais pas vraiment sûre d’avoir l’étoffe d’un yogi mais ça valait le coup d’essayer, depuis le temps que je voulais le faire! Au final, ça a été une superbe expérience. J’ai ressenti immédiatement les bienfaits du yoga sur mon corps… et mon esprit (oui, oui! Je vous assure!). On ressent effectivement mieux ses vertus lorsqu’on est enceinte. J’ai bien fait d’attendre ma grossesse pour faire du yoga!

Yoga pendant la grossesse
Le yoga pendant la grossesse: un réel bien-être du corps (surtout) et de l’esprit

Le programme des postures de yoga à réaliser pendant les cours était spécialement conçu pour maintenir un certain confort pour maman au fur et à mesure que la grossesse avançait. C’était le plus souvent adapté à nos p’tits maux du moment (du sur-mesure!). Ces postures de yoga permettaient également de préparer le corps à l’accouchement à venir.

Et ça fonctionne!

Physiquement, ma colonne vertébrale était mieux étirée, ce qui me permettait d’avoir naturellement une meilleure posture. Mes côtes étaient plus ouvertes et ça a fait de la place à nos deux p’tits loups. Je respirais mieux aussi car moins comprimée par mon énorme utérus. Mes hanches s’ouvraient également, de quoi bien préparer la descente future de nos deux p’tits loups (c’est peut-être grâce à ça que notre P’tite Lo est descendue si vite le jour de l’accouchement…).

Je me suis sentie plus tonique et à la fois plus légère malgré mon état d’ « impotence ». Je sentais effectivement moins le poids de nos deux p’tits loups dans mon ventre. C’était vivifiant!

Et puis, mentalement, c’était franchement un plus. C’était un moment de bien-être durant lequel je prenais le temps pour moi, pour me recentrer un peu et être plus en harmonie avec mon corps. Pour être aussi mieux connectée à nos deux p’tit loups.

Et nos deux p’tits loups dans tout ça?

Durant les séances, je ne les sentais plus. J’arrivais à me mouvoir avec souplesse malgré mon gros ventre. C’est incroyable ce que j’étais capable de faire… Eux, ne bougeaient plus… Nos deux p’tits loups devaient sûrement être apaisés eux aussi!

Mon corps et mon esprit apaisés des tensions du quotidien d’une grossesse gémellaire, je dormais mieux et j’appréhendais les choses avec plus de sérénité.

J’ai entendu dire qu’une grossesse sereine permettait aux bébés d’être calmes et sereins une fois avec nous à l’extérieur… Je ne sais pas si c’est vrai mais en tout cas c’est un réel grand plus pour maman.

Je recommande à toutes les futures mamans, de multiples bien sûr et d’unique aussi, de pratiquer le yoga pendant leur grossesse! Non seulement pour le bien-être physique et moral que cela procure mais également pour accueillir la suite des événements avec beaucoup de sérénité.

Et vous, comment avez-vous soulagé vos p’tits maux de grossesse?

5 commentaires

  1. […] Dès les premières douleurs (bon! J’avoue, j’ai attendu un peu quand même…), j’ai donc pris rendez-vous chez l’ostéopathe pendant ma grossesse. Je savais que la fin allait être douloureuse avec nos deux p’tits loups dans mon ventre et il ne servait à rien d’attendre trop pour soulager mon dos et rééquilibrer mon bassin. Surtout que le plus souvent, une seule séance suffit pour soulager le mal. Et ça a été le cas pour moi. J’ai ensuite choisi de continuer de prendre soin de moi et de mon corps grâce au yoga prénatal (je vous en parle ici). […]

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